Place aux
artistes

Activité de sortie de résidence

Avec Jean Marc Dalpé, Miriam Cusson, Daniel Aubin, Chloé LaDuchesse, Connor Lafortune, Dillon Orr, Darlene Raven et Chloé Thériault.

 

Vendredi 19 mai 2023 à 19 h

 

Entrée gratuite

Projet K - Résidence d'artistes à Sudbury

Du 15 au 19 mai, la Place des arts accueillera des artistes lors d’une résidence de création dans le cadre du PROJET KEROUAC. Ce projet, initié par Jean Marc Dalpé et Guillaume Martel LaSalle, est une coproduction entre le Salon du livre du Grand Sudbury et le Théâtre du Nouvel-Ontario.

 

Sans frontières ni hiérarchies, le Projet K est justement à propos des multiples voix, accents, musiques et imaginaires de l’Amérique Francophone qu’on souhaite partager de façon à ce que chacune et chacun prenne sa place dans cette aventure.

 

Le 19 mai, dans l’ambiance décontractée et ouverte de la Libraire-boutique de la Place des Arts, les artistes du Projet K vous invitent à leur rendre visite, à découvrir, lire et jaser des extraits de textes du répertoire de Jack Kerouac et de la Beat Generation.

Fils de parents canadien-français du Bas-du-fleuve, Jean-Louis Lebris de Kérouac, dit Jack Kerouac, est un transfuge insaisissable, fascinant. Traversant le continent américain d’est en ouest et du nord au sud, son parcours fut marqué des tiraillements linguistiques et identitaires, à l’instar des milliers de Canadiens-français qui se sont installés en Nouvelle-Angleterre, à la fin du 19e siècle. On sait maintenant que l’œuvre de sa vie, la vaste fresque inachevée qu’il projetait de rassembler sous le titre de La Légende de Duluoz, Kerouac souhaitait l’écrire en français. Mais pour sa carrière littéraire, il a dû sacrifier son french patois.

Jean Marc Dalpé

Auteur dramatique, romancier, poète, scénariste, traducteur, et comédien, Jean Marc Dalpé est trois fois lauréat du Prix du Gouverneur général; pour Le Chien en 1988, pour son recueil de pièces Il n’y a que l’amour en 1999 et pour son premier roman Un vent se lève qui éparpille, en 2000. Deux autres pièces ont été finalistes (Lucky Lady et Août, un repas à la campagne) ainsi que sa traduction des pièces de Mansel Robinson (Roc et Rail).

Il a signé trois recueils de poésie et a participé à de nombreux évènements littéraires. Il a également signé la télésérie Temps Dur (finaliste pour un Prix Gémeaux).

Au cours des années, il a traduit plusieurs auteurs contemporains ainsi que des œuvres de Shakespeare et de Bertolt Brecht. Il a également signé des adaptations d’œuvres comme le dernier chapitre du roman Ulysses de James Joyce (Molly Bloom) ou celle du journal de Marta Hillers Une Femme à Berlin.

Il revient de la tournée nationale de UN DEUX TROIS de Mani Soleymanlou. Et il assume actuellement la codirection artistique du Projet K – une série d’événements à plusieurs volets (Exposition Muséale, Imprimerie Publique, Performance Multi média) – qui commence cet hiver à Rouyn, et qui sera suivi par Montréal (NTE en avril), et Québec (Carrefour en juin).

Miriam Cusson

Originaire d’un « grand trou noir dans l’espace du Nord », Miriam Cusson est metteure en scène, comédienne, auteure, conseillère artistique et conceptrice. Le travail multidisciplinaire de Miriam explore la poésie dans la violence et la cruauté de la société contemporaine tout en s’interrogeant sur les fondements de notre collectivité. Son approche embrasse les collisions entre la vulnérabilité et la force, entre la création et la destruction, et cherche à provoquer une réflexion quant aux attentes, aux conventions et aux notions préconçues. On l’a souvent traité de rebelle. Ça lui convient parfaitement. 

 

En 2017, Miriam a reçu le prix JOHN-HIRSCH en mise en scène et en 2018, le Prix Célébration du maire pour les arts du Grand Sudbury. En 2019, Miriam a reçu le Prix d’excellence en enseignement d’une certaine université où elle a été chargée de cours au programme de Théâtre de 2004 à 2021. Miriam est professeure adjointe au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa depuis août 2021. 

Miriam signe l’adaptation et la traduction d’Aéroportée (d’après la pièce Ever Falling Flight de Matthew Heiti) qui vient de paraître aux Éditions Prise de parole en avril 2022. 

Daniel Aubin

Façonné par les parois (concrets et plus subtils) d’un cratère creusé par une comète préhistorique, Daniel Aubin s’intéresse çà et aux affaires qui bourgeonnent en dépit de l’improbabilité régnante. Ancien poète officiel du Grand Sudbury, il patente ses vers à l’intention (surtout) de ceux et celles-là dont les trajectoires ont été altérées par l’influence de la ville du nickel. Les mains plongées dans l’eau de vaisselle, il chante tant bien que bruyamment afin d’exorciser les émotions fortes qu’il n’arrive toujours pas à encercler avec ses petits mots. Depuis quelque temps, il est journaliste culturel sur les ondes de Radio-Canada dans le Nord de l’Ontario. 

Chloé LaDuchesse

Chloé LaDuchesse est l’autrice d’Exosquelette (prix Trillium, catégorie poésie) et de Furies, deux recueils de poésie parus aux éditions Mémoire d’encrier, ainsi que de L’incendiaire de Sudbury, un roman noir publié chez Héliotrope. Ses textes ont paru dans plusieurs revues dont Estuaire, Le Sabord, Moebius, Exit et Open Minds Quarterly ainsi que dans des ouvrages collectifs. Elle a été la cinquième Poète officielle du Grand Sudbury, où elle réside toujours. 

Connor Lafortune

Connor Lafortune est de la Première Nation Dokis sur le territoire du traité Robinson Huron de 1850 dans le nord-est de l’Ontario. Il a obtenu son baccalauréat à l’Université Nipissing avec une double majeure en études autochtones et en égalité des sexes et justice sociale avec une mineure en études juridiques. En septembre, il commence sa maîtrise en relations autochtones à l’Université Laurentienne. Connor est Anishinaabek, queer et francophone; il utilise sa compréhension du monde pour façonner ses créations en tant qu’écrivain, poète et musicien. Connor combine souvent le mot écrit avec le perlage et la couture autochtones traditionnels pour recréer les histoires de la colonisation, mettre en valeur la résilience et imaginer un nouvel avenir. Au delà du tout, Connor est un activiste, un shkaabewis (aide) et un être humain compatissant. 

Dillon Orr

Originaire du Détroit, Dillon Orr est un metteur en scène franco-ontarien. Il est diplômé du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa et de l’École nationale de théâtre du Canada. Fortement intéressé par le développement et la production de nouvelles dramaturgies, Dillon est récipiendaire des prix Paulette-Gagnon (2016) et National d’excellence RBC (2019), décernés par la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada, ainsi que le Prix Pauline McGibbon Award (2021) du Conseil des arts de l’Ontario.

Son théâtre et ses prises de paroles, empreintes de passion parfois grinçantes, sont vectorisés par l’humour et l’accessibilité, dans un esprit de divertissement populaire, représentant ainsi son unicité et sa soif de représentativité dans un théâtre intrinsèquement franco-ontarien. Parmi ses nombreuses créations, notons Le club des éphémères (Théâtre du Nouvel-Ontario, Théâtre français de Toronto), Ceci n’est pas une lettre d’adieu(Théâtre Catapulte), Toutou (Vox Théâtre), Jeff Koons (Théâtre du Trillium, Centre Phi) et Vaches, The Musical (Créations In Vivo). Présentement, Dillon travaille au Théâtre du Nouvel-Ontario à Sudbury. 

Darlene Raven

Darlene Raven est troubadour et compositrice depuis le début de sa vingtaine. Au cours de ses 25 ans sur la route, elle a étudié  la musique de ses environs. Elle a 6 albums solos autoproduits, en plus de 2 albums avec The Road Dog Divas et un autre avec Sweetwater Womena. Darlene a également écrit pour la danse, la poésie et des productions théâtrales et a dirigé des chorales hors de l’ordinaire. Darlene dirige également des ateliers de jeu vocal, pour aider les gens à sortir de leurs zones de confort et à récupérer leur voix avec une énergie ludique. 
 
« Je crois que la musique ne nous apporte pas seulement du bonheur et du plaisir. Elle accomplit également un travail. Nous en avons besoin pour plonger plus profondément en nous-mêmes et secouer ces cordes intérieures celles qui nous font vibrer. »

Chloé Thériault

Chloé Thériault est lauréate d’une Spécialisation en Théâtre (Magna Cum Laude) à l’Université Laurentienne. Elle a écrit deux spectacles solos, qu’elle a pu présenter partout en Ontario ainsi qu’à Vancouver. En humour, elle a eu la chance de faire une des premières parties de Katherine Levac à Sudbury (2018)  et à l’écran elle joue un second rôle sur Letterkenny (S6, E1).  

Après sa première co-publication (Les Nouveaux Contes Sudburois, 2022) Chloé travaille l’écriture d’un troisième texte intitulé Solo Cup. À la radio on peut l’entendre en tant qu’éditorialiste poétique à Radio-Canada (À l’échelle humaine) ainsi qu’en radio-théâtre Voix Ouvertes Saison 1. En automne 2022, Chloé fait partie de la distribution du spectacle Un. Deux. Trois de Mani Soleymanlou, objet d’une tournée pancanadienne de deux mois.